Les gendarmes fêtent Sainte Geneviève

Par Claude V. – correspondant paroisse et CL St Hilaire –

C’est avec un peu d’avance que les gendarmes ont fêté ce 22 novembre leur sainte patronne « Geneviève. »

Cette année, cette célébration s’est déroulée à l’église St Hilaire de Nueil-les-Aubiers, paroisse Saint Jean Paul II en Bocage.

Quinze drapeaux représentant les anciens combattants étaient présents, la gendarmerie nationale est avant tout militaire.

Le Père Minh, curé de la paroisse, a salué la présence du préfet, des élus de la ville de Nueil les Aubiers, des gendarmes, de la chorale et de tous ceux qui sont venus les accompagner.

Le Père Jean-Yves DUCOURNEAU, aumônier militaire, a concélébré cette eucharistie avec le père Minh.

Au début de la célébration, un gendarme a lu la vie de :

SAINTE GENEVIÈVE :

Patronne céleste des gendarmes de France
(patronage accordé par le Pape Jean XXIII, le 18 mai 1962)

Sainte GENEVIÈVE est née en 420 à Nanterre.

Vers 440, elle fit profession de se consacrer à DIEU et mena une vie non cloîtrée comme toutes religieuses de son époque.

Elle eut une grande dévotion aux Saints Nationaux Denis et Martin. Elle parvint à grand peine à relever le moral des parisiens qui voulaient fuir devant Attila (451).

Son calme et son courage permirent l’organisation de la résistance et la ville fut sauvée. Vers 470, PARIS connu un siège de cinq années : GENEVIÈVE organisa le ravitaillement par voie fluviale et une nouvelle fois, PARIS fut libéré. Dans une période fort troublée de ce temps, GENEVIÈVE voyagera pour fortifier les énergies, aider les malheureux et assister les malades et prisonniers ; MEAUX, REIMS, TROYES, LAON, ORLÉANS, TOURS, ROUEN, reçurent sa visite.

Par ses démarches, et en raison de la confiance que les ennemis avaient en sa parole les rois francs, Childéric et Clovis lui accordèrent la libération des prisonniers et la grâce des condamnés. Par sa prière, Geneviève fit de nombreux miracles afin de soulager les peines et les souffrances. Elle mourut le 03 janvier 502.

En 1130, au cours d’une épidémie particulièrement grave du mal des « Ardents » (genre de gangrène provoquée par le poison du seigle moisi), Étienne, l’évêque de PARIS, organisa des secours et ordonna une procession de la chasse de la Sainte, l’épidémie s’arrêta. Une fête liturgique garde cette mémoire, c’est le 26 novembre. C’est aussi aux alentours de ce jour-là que les gendarmes fêtent leur patronne.

Avant le bénédiction finale une dame gendarme a proclamé :

LA PRIÈRE DU GENDARME CHRÉTIEN
Dieu de bonté, de justice et de paix,
Entends ma prière que j’élève vers toi.
Je suis Gendarme et je veux être chrétien.
Il me faut être fort,
Aide-moi pour que jamais je ne devienne violent.
Je dois être vigilant,
Et mon arme dans mon fourreau :
Les hommes peuvent devenir méchants, malfaiteurs, criminels,
Le péché et le mal m’obligeront peut-être à user de ma force
Car c’est mon devoir d’assurer la paix, l’ordre et la sécurité
De sauver les vies menacées,
Celle des autres ou la mienne
Ouvre alors Seigneur, les esprits et les cœurs
Ceux de mon épouse et de mes enfants,
Ceux de mes amis et de mes compatriotes,
Ceux mêmes de mes adversaires.
Et s’il me faut aller jusqu’au sacrifice
De ma réputation, de mon bien être, de ma vie,
Donne-moi ta force, Seigneur,
Même quand je dois armer mon bras,
Garde mon âme dans la paix,
Par la prière de Sainte-Geneviève, Dieu ; je t’en supplie :
Aide mon service,
Ranime mon courage,
Et fortifie ma foi.
AMEN

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