Les finances de l’Église
Contrairement à une idée reçue, paroisses et diocèses ne vivent ni des subsides de l’État, ni des trésors cachés du Vatican. L’Église de France vit et existe par la seule générosité de ses donateurs. Notre contribution au Denier est donc indispensable pour la vie de l’Église et la faire grandir. Merci pour votre générosité !
« Que chacun donne comme il l’a résolu, en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces » (2 Corinthiens 9:7-8)
L’Église et l’argent
La relation entre ce qui est du domaine pastoral et ce qui est plutôt financier est complexe. Si le pastoral prime sur le financier, il ne peut l’exclure et l’oublier. En d’autres termes, si la Mission de l’Église n’a pas de prix, elle a un coût. Il convient donc de comprendre ce que représente les sommes engagées chaque année : masse salariale, entretien des bâtiments, impressions, frais de déplacements… Les postes de dépenses sont nombreux et il importe, puisque cela est financé par le don, d’en faire état dans cette page.
Notre volonté de transparence est avant tout l’un des moyens de remercier chaleureusement les nombreux donateurs. Si en effet chacun donne à la mesure de ses possibilités, nous nous devons de montrer que chaque euro est utilisé avec raison et cohérence.
Les ressources de l’Église
Denier
Cette ressource financière est la plus importante : c’est elle qui permet de rémunérer les prêtres (dont les prêtres aînés à la retraite), les séminaristes et les laïcs professionnellement engagés dans l’Église.
Il existe plusieurs façons de donner au Denier, que ce soit en ligne, par prélèvement ou en remplissant un coupon disponible dans les églises. Le Denier est un don spécifique qui permet à l’Église d’assurer sa mission. Chacun donne en conscience selon son cœur et ses moyens et participe ainsi à la mission d’évangélisation. Pour indication, l’Église suggère une contribution de 1 % des revenus annuels.
Déduction fiscale – Si vous êtes imposable, vous pourrez déduire de votre impôt sur le revenu 66 % du montant de votre don dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Casuel
Le casuel est une offrande versée à l’occasion de la célébration d’un sacrement (baptême, mariage, sacrements des malades) ou d’un enterrement. Ces offrandes sont versées par chèque, libellé à l’ordre de Paroisse Saint Jean-Paul II, et participent aux frais.
- Mariage : 250 €
- Baptême : 80 €
- Sépulture : 225 €
Offrande de messe
Faire célébrer une messe, c’est offrir à Dieu un peu de soi pour les personnes que nous aimons, afin que la grâce du Christ, qui s’offre à nous dans l’Eucharistie, transfigure le cœur de celles et ceux que nous recommandons à la prière de l’Église. C’est un cadeau de notre foi en l’Eucharistie pour présenter à Dieu notre prière.
Si vous désirez faire célébrer une messe pour les défunts et / ou les vivants de votre famille, vous pouvez joindre la permanence de la Fraternité où vous souhaitez que votre messe soit dite en précisant le jour choisi et l’intention (vous pouvez indiquer « pour une intention particulière » si vous préférez la discrétion). Le prêtre ajoutera alors une intention particulière (malade, personne en difficulté, jeunes mariés, nouveau baptisé…)
À ce jour, l’offrande de messe est fixée à 18 €.
Comprendre la raison et le fonctionnement des offrandes de messes
Quête
C’est une offrande faite au cours des messes par les fidèles. La plupart des quêtes du dimanche restent à la propriété de la paroisse et servent à couvrir ses dépenses (chauffage, personnel, entretien, activités…). D’autres, prévues certains dimanches, servent pour certaines causes ou services d’Église : ce sont les quêtes impérées. Retrouvez ici le calendrier des quêtes pour 2022.
Vous n’avez pas de monnaie sur vous ou vous souhaitez donner directement en ligne, c’est possible avec l’application La Quête disponible depuis son Smartphone.
Legs
Donner, à la fin de sa vie, c’est exercer sa liberté et sa maîtrise sur ses biens matériels, en s’offrant la possibilité de réserver une part au plus faible (association caritative), ou aux valeurs spirituelles et missionnaires (l’Église). C’est aussi une dernière façon de continuer à faire du bien, comme nous l’avons fait tout au long de notre vie.